Inconvénient micocoulier : Sept désavantages de Cet Arbre Caduc !

Inconvénient micocoulier : Sept désavantages de Cet Arbre Caduc !

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Vous envisagez de planter un micocoulier dans votre jardin ? Avant de vous décider définitivement, prenez connaissance des inconvénients majeurs de cet arbre méditerranéen populaire. Bien qu’il offre un ombrage généreux durant les chaudes journées d’été, le micocoulier présente quelques désavantages significatifs. On fait le tour ?

1. Une croissance trop rapide et incontrôlable

Le micocoulier pousse à un rythme impressionnant et souvent sous-estimé. Il peut gagner jusqu’à un mètre par an dans ses premières années de développement. Cette croissance rapide le transforme vite en géant végétal difficile à maîtriser.

Un jeune arbre comme on l’a vu par exemple avec l‘Eucalyptus Gunnii, devient en seulement quelques années un colosse imposant de 15 à 20 mètres de hauteur. Votre petit jardin résidentiel se retrouve rapidement dominé par sa présence démesurée et parfois oppressante pour l’environnement immédiat.

2. Des racines très agressives et destructrices

Le système racinaire vigoureux pose de sérieux problèmes structurels et représente un des inconvénients du micocoulier. Ses racines traçantes s’étendent horizontalement bien au-delà du houppier visible, parfois jusqu’à 10 mètres du tronc. Elles fissurent progressivement fondations et murs de soutènement.

Elles obstruent aussi fréquemment les canalisations souterraines d’eau et d’égouts. Un propriétaire expérimenté nous a même signalé sa terrasse en bois complètement déformée et rendue dangereuse par ces racines envahissantes et déterminées.

3. Des fruits salissants et contraignants : un inconvénient du micocoulier à considérer

Les petites drupes noires produites abondamment causent des désagréments quotidiens non négligeables. Elles tombent en grande quantité sur le sol et tachent durablement dallages, mobiliers de jardin et véhicules stationnés à proximité. Par temps humide ou pluvieux, ces fruits écrasés rendent les surfaces particulièrement glissantes et dangereuses. Ils attirent également oiseaux, guêpes et insectes divers en nombre.

Le ramassage fastidieux devient une corvée quotidienne inévitable pendant toute la longue période de fructification automnale.

4. Un entretien coûteux et contraignant à long terme

L’entretien régulier exige temps, expertise et budget conséquent. Ce qui peut par ailleurs être considéré comme un inconvénient du micocoulier. Sa croissance rapide nécessite impérativement un élagage annuel méticuleux. Les grands spécimens matures demandent systématiquement l’intervention de professionnels qualifiés et équipés.

Ces opérations spécialisées coûtent généralement entre 300 et 800 euros selon la taille et l’accessibilité de l’arbre. Sans ce suivi régulier et onéreux, le micocoulier devient rapidement incontrôlable et potentiellement dangereux lors d’épisodes venteux.

5. Une ombre trop dense et inhibitrice : un inconvénient du micocoulier à prendre en compte

Le feuillage particulièrement épais de la plante crée une ombre excessive et permanente. Et c’est aussi un inconvénient du micocoulier. Cette densité extrême empêche complètement la croissance d’autres plantes ornementales sous sa vaste canopée.

Jardiner devient pratiquement impossible dans son large périmètre d’influence. Cette ombre permanente maintient aussi une humidité constante près des structures et des murs, favorisant dangereusement moisissures, mousses et sérieux problèmes d’étanchéité pour les habitations adjacentes.

6. Des problèmes de santé potentiels et allergènes : inconvénient du micocoulier à considérer

Comme beaucoup d’arbres à pollinisation anémophile, le micocoulier produit du pollen hautement allergène lors de sa floraison printanière. Les personnes sensibles souffrent considérablement pendant cette période critique et c’est également un inconvénient du micocoulier.

De plus, bien que généralement résistant, il n’échappe pas totalement aux maladies végétales courantes. Il peut être sérieusement touché par la verticilliose destructrice, les invasions de cochenilles voraces ou la fumagine inesthétique. Ces problèmes sanitaires nécessitent des traitements phytosanitaires spécifiques, fréquents et souvent coûteux.

7. Des feuilles abondantes à ramasser sans relâche

La chute massive des feuilles en automne représente un travail considérable pour tout propriétaire. En effet, le micocoulier perd son abondant feuillage en masse impressionnant. Les feuilles mortes s’accumulent rapidement partout, bouchent efficacement gouttières, évacuations et regards d’eau pluviale.

Le ramassage devient quasi quotidien et épuisant pendant cette longue période automnale. La quantité considérable de déchets verts produits pose ainsi des problèmes logistiques d’élimination pour de nombreux jardins urbains ou périurbains.

Des alternatives plus adaptées et raisonnables

Pour profiter d’un bel arbre d’ornement sans subir ces inconvénients majeurs, tournez-vous résolument vers des espèces plus adaptées aux jardins résidentiels. L’érable de Montpellier élégant, le savonnier asiatique ou l’arbre de Judée méditerranéen offrent par exemple un ombrage agréable, mais modéré. Leurs racines sont significativement moins agressives pour les structures environnantes et leur entretien beaucoup plus simple et économique.

Ces alternatives judicieuses conviennent parfaitement aux jardins contemporains de taille modeste et aux environnements urbains contraints.

Aussi, évaluez d’abord objectivement les inconvénients du micocoulier avant de céder à la tentation de la planter. Prévoyez également consciencieusement le budget substantiel nécessaire à son suivi.